La solidarité à la source représente une idée nouvelle, mais qui sera tout de même nécessaire pour les années à venir. Il s’agit d’un dispositif qui concernera de nombreuses aides sociales comme le Revenu de solidarité active (RSA), l’APL, ou encore la Prime d’Activité. Cet engagement, fait par le président français lors de sa campagne électorale, a donc été annoncé par Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Quels sont donc les détails concernant ce changement qui arrive ?
Ce qu’il faut comprendre avec le non-recours aux aides sociales !
Pourquoi aujourd’hui, alors que la crise prend de plus en plus de place, de nombreuses aides ne sont-elles pas distribuées ? Ce phénomène assez surprenant s’explique surtout par ce qu’on appelle le « non-recours ». Les organismes qui gèrent les aides font toutes face à ce problème. On peut citer la CAF, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie ou Pôle Emploi. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène. Il se peut les personnes éligibles à une allocation refusent. Sinon, ils peuvent aussi oublier ou juste ignorer leur droit sur l’aide.
Depuis toujours, le non-recours était considéré comme problème mineur qui n’avait rien d’inquiétant pour le débat public. Mais aujourd’hui, cela a effectivement changé. Les pouvoirs publics s’intéressent effectivement à ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. Ainsi, il devient donc primordial de prendre ce phénomène au sérieux, c’est-à-dire au même niveau que les fraudes sociales.
Qu’est-ce que la solidarité à la source vient faire dans cette situation ?
L’objectif de la solidarité à la source est de permettre une facilitation des démarches. Notamment, toute demande et de renouvellement de certaines prestations sociales. Il s’agit de la réaction la plus attendue du gouvernement face au non-recours. Et bien entendu, cette mesure devra aussi aider contre les fraudes sociales. Ce ne sont pas toutes les allocations qui sont concernées par des taux de non-recours élevés.
En effet, certaines aides sont bien plus touchées que d’autres. C’est notamment le cas du RSA (36 %), de l’Aide Complémentaire à la Santé (entre 57 et 70 %). Ainsi que la Couverture Maladie Universelle complémentaire (entre 21 et 34 %). Il ne s’agit là que d’un exemple des aides les plus touchées par le phénomène. De ce fait, la solidarité à la source visera donc ces aides en premier. Par la suite, le gouvernement prévoit aussi une automatisation du versement de ces aides. Tout cela dans le but de combattre ce taux de non-recours.