Le changement de la situation budgétaire française suscite actuellement de nombreuses inquiétudes. Pour le moment, le gouvernement français attend avec inquiétude les décisions prises par Standard and Poor’s au sujet de la note de sa dette. Suite à la dégradation inévitable de la note de Fitch, le gouvernement espère donc se relever grâce à la consolidation des comptes publics par S&P. Comment évoluera donc cette dette française ? Et quelles sont les attentes du gouvernement vis-à-vis de Standard and Poor’s (S&P) ?
Le gouvernement sur le qui-vive !
Le gouvernement attend avec inquiétude l’annonce de Standard and Poor’s (S&P). Attendue pour le 2 juin prochain, cette annonce parlera surtout des dettes françaises. Disposant d’une influence des plus grandes sur le marché, cette agence de notation pourra effectivement agir de manière conséquente sur ces dettes françaises. Bien entendu, les responsables gouvernementaux sont conscients de ce pouvoir dont dispose l’agence. C’est pour cette raison que ces derniers font tout ce qui est en leur pouvoir afin de convaincre S&P de consolider les comptes publics.
Durant ce dernier mois, le gouvernement a donc relancé les alertes qui devraient permettre de rétablir les finances publiques. En suivant cette optique, une voie budgétaire plus ambitieuse a donc été adressée à Bruxelles. Et pour réussir à mener à bien ce projet, des compris d’envergure ont aussi été envisagées par le président Emmanuel Macron. En effet, l’annonce d’un geste de 2 milliards d’euros adressé aux classes moyennes a donc été faite.
La réponse de Standard and Poor’s ne devrait pas susciter autant d’intérêt selon certains experts !
Cependant, de nombreux experts pensent qu’il est effectivement inutile d’accorder autant d’importance à cette annonce. Bien avant Standard and Poor’s, Fitch s’était aussi retrouvé dans cette position. Fitch avait toutefois refusé de consolider les comptes publics. Ce qui était fort regrettable pour le gouvernement. Cependant, les experts rappellent que ce choix n’a pas du tout influencé la hausse des taux d’emprunt.
En effet, une dégradation de la note dans la catégorie spéculative pourrait réellement entrainer des conséquences vraiment palpables. En tout cas, c’est ce que rappelle toujours les experts. De ce fait, on pourrait donc dire que l’annonce du 2 juin prochain ne devrait pas vraiment avoir d’apport vis-à-vis des dettes françaises. Qui plus est, le marché serait encore occupé par les changements engendrés par la proposition de loi Liot. Pour rappel, cette proposition avait pour objectif d’abroger la réforme des retraites.