Durant l’année 2022, les départs enregistrés par la gendarmerie nationale comptaient plus de 2 500, comme le confirme la Cour des comptes. En effet, ce chiffre est effectivement hallucinant. Alors que l’insécurité règne en maître dans le pays, les forces de l’ordre doivent aussi gérer ce problème de départ. Qu’est-ce qui expliquerait ces vagues de désistement au niveau de la police et de la gendarmerie ? Pour la Cour des comptes, les deux institutions ont tout simplement sous-estimé le problème qui n’était pourtant pas inévitable.
Un volume de départ effrayant chez les forces de l’ordre!
À ce rythme-là, les forces de l’ordre ne seront plus en mesure d’assurer la sécurité. C’est surtout la Cour des comptes qui est le premier alarmé par le problème. « En 2022, la gendarmerie nationale a tout simplement sous-estimé le volume de départs. Pour la gendarmerie, il se chiffre à 3 000 et quant à la police nationale à 2 500 », explique la Cour des comptes. En effet, la police et la gendarmerie ne feraient-elles pas tout simplement face à une crise de vocation ?
Pour la Cour des comptes, c’est en tout cas l’explication la plus plausible à toutes ces vagues de départ chez les forces de l’ordre. En effet, les deux institutions n’ont jamais enregistré des départs allant de 2500 à 3000, qui plus est en une année. Pour Le Monde, le problème ne daterait pas simplement de 2022. En effet, le quotidien avance l’idée selon laquelle il s’agit tout simplement de l’une des conséquences des crises sanitaires.
Des chiffres qui battent tous les records !
D’après la Cour des comptes, les cas de départ au niveau de la police et de la gendarmerie (forces de l’ordre)seraient en hausse. Surtout durant la période 2021 et 2022. Et depuis ces dernières années, des records ont même été battus. Toujours selon Le Monde, la police aurait enregistré une hausse du départ de 10 840 (+ 33 % depuis 2018) en 2021. Et pour la gendarmerie, le chiffre serait encore plus élevé, 15 078 (+ 25 % durant cette même année).
Pour la Cour des comptes, les deux institutions auraient tout simplement sous-estimé ces chiffres qui auraient dû pourtant les alerter. Et ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la police et la gendarmerie nationale peinent aussi à recruter. De ce fait, les conséquences de ces départs se font encore plus ressentir. Pour le moment, aucune raison évidente n’a pas encore été découverte concernant ces départs.
