La justice a récemment tranché sur un point important en Wallonie. En effet, le principe de justification de l’application Covid Safe Ticket pour contrôler la propagation du coronavirus n’est plus valable. Cette option a été remise en question après la découverte du nouveau variant Omicron. Selon les scientifiques, le vaccin serait moins efficace face à ce nouveau variant du Covid-19.
La décision du tribunal de première instance
La cour d’appel de Liège, saisie par l’ASBL avait donné son avis le 7 janvier dernier. Selon eux, l’utilisation du Covid Safe Ticket était « une mesure objective, nécessaire et proportionnée ». Mais elle a tout de même déclaré que le CST était un frein aux libertés de chaque citoyen. Et quelques jours plus tard, la Wallonie prend la décision de rallonger le délai jusqu’au 15 avril. Malheureusement, cette initiative a été refusée par l’ASBL « Notre bon droit ». Et ce dernier se justifie en disant que l’évolution de la crise sanitaire et l’apparition du nouveau variant Omicron ne rend plus valable cette prolongation de trois mois.
L’avocate de l’ASBL Audrey Lackner a déclaré que : « Lorsque la Cour d’appel de Liège a fait appel à nous en janvier, elle s’est basée sur des études réalisées en avril 2021. Et ce, afin de justifier l’utilisation du Covid Safe Ticket. Ou encore sa proportionnalité compte tenu de son objectif de limiter les transmissions du coronavirus. Alors que les chiffres montrent qu’avec Omicron, la vaccination perd son efficacité et ne permet plus de remplir cet objectif. ».
La Région wallonne doit se séparer du Covd Safe Ticket
Le tribunal a imposé une date butoir de quinze jours pour la Wallonie afin qu’elle puisse réparer ses torts sous peine de faire l’objet de restrictions financières. Audrey Lackner explique : « Il y a plusieurs scénarios possibles qui vont de la suppression du CST à son adaptation. ». Elle reprend que si le Comité de concertation de vendredi prenait la décision de supprimer le Covid Safe Ticket en Belgique, la décision de mardi serait importante pour l’avenir.
Et l’avocate précise que : « Une nouvelle vague est à craindre en automne. Cela veut dire que le gouvernement wallon devra adapter sa stratégie. En effet, il ne pourra plus recourir au Covid Safe Ticket tel qu’il existe actuellement. ». L’ASBL « Notre bon droit » a été créée en 2021 et c’est une alliance entre les citoyens de différentes nations européennes. Ces personnes pensent que la décision du gouvernement face à la menace Covid-19 n’est pas très bien avisée et ne prend pas en compte les preuves scientifiques mises en évidence.